
Christine Lagarde, présidente de la Banque centra européenne. (© AFP)
Malgré la hausse récente, le niveau des taux d’intérêt est encore loin de pouvoir endiguer l’inflation.
La Banque centrale européenne (BCE) s’est décidée à frapper un grand coup. Le 21 juillet, elle a relevé ses trois taux directeurs de 50 points de base, celui des dépôts passant ainsi de -0,5 à 0%.
Cette hausse, la première depuis onze ans, marque la fin de la période des taux négatifs entamée en 2014. Plus important que prévu, ce resserrement monétaire était attendu avec impatience par les milieux économiques, qui voyaient les autres banques centrales à l’action depuis des mois.
À commencer par la Réserve fédérale américaine (Fed) avec, depuis mars dernier, un cycle ascendant des taux qui devrait les porter entre 3,25 et 3,5% à la fin de l’année. Pour la BCE, les analystes attendent d'autres tours de vis à partir de septembre prochain, avant une stabilisation prévue en 2023 entre 1,25 et 2%, selon les prévisions.
Des intérêts nationaux divergentsCela suffira-t-il à endiguer une inflation qui ne cesse d’augmenter (8,6% en glissement annuel le mois dernier), s'approchant du niveau des États-Unis (9,1%) ? Beaucoup d’experts en doutent. La nature de l’inflation est cependant différente de part et d’autre de l’Atlantique, explique Samy Chaar, chef économiste à la banque Lombard Odier. Précisant que l’inflation sous-jacente (évolution à long terme des prix) se situe autour de 3,5% en Europe, contre 6% aux États-Unis.
Les prix sur le vieux continent étant
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